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Une étude révèle que les émeutes de 2005 en France sont sans équivalent dans le monde

30 août 2010

Xavier Raufer, criminologue connu et médiatisé notamment sur France 5 dans « C dans l’air » pour ses propos franc et sans ambiguïté, a été interrogé par le magazine « Monde & Vie » à propos des violences urbaines. Il répète une nouvelle fois que les violences de ce type ne sont en rien liées à la pauvreté (comme aime le faire croire la gauche laxiste, angélique et surtout…électoraliste):

Ce qui se passe en France est sans équivalent en Europe et même dans l’ensemble des pays développés, comme le soulignait, après les émeutes de 2005, une étude du Centre d’analyse stratégique, service attaché au premier ministre.

On lit dans ce document:

«Les «violences urbaines» qui ont éclaté à l’automne 2005, en France, sont inédites tant par leur durée que par leur extension territoriale, leur coût économique et leur impact politique, national et international. Elles tranchent radicalement avec les affrontements réduits à une commune durant trois à quatre jours, tels ceux qu’avait connus Vénissieux en 1981. Nous parlons ici de centaines de communes touchées et se contaminant les unes les autres entre le 27 octobre et le 19 novembre, soit trois semaines sans interruption. Cette vague d’envergure nationale a impliqué des milliers d’émeutiers et de policiers, des centaines d’élus locaux, sans compter les associations, les préfectures, les particuliers qui se sont trouvés pris dans cette tornade. Elles sont sans équivalent en Europe: aucun autre pays, même la Grande-Bretagne, n’a connu des événements d’une même durée et touchant autant de communes. Les émeutes de Los Angeles en 1992, les plus longues depuis les premières émeutes urbaines contemporaines, n’ont duré que six jours»Sait-on combien d’armes à feu circulent dans les banlieues?

40000 armes selon une étude récente, mais il est d’autant moins possible de le savoir exactement que la situation évolue constamment. […] [C]ontrairement à ce que prétendent les tenants de la culture de l’excuse, ce n’est pas la pauvreté qui est à l’origine de ces phénomènes. Les 26 départements touchés par les violences urbaines ne sont pas les plus pauvres: Les deux départements français les plus pauvres, à savoir la Creuse et le Cantal, ne font pas partie des 26 départements touchés par ces violences. On n’y entend parler ni d’émeutes, ni de criminalité. Les violences urbaines ne sont pas des émeutes de la faim déclenchées par les damnés de la terre – sinon, pourquoi n’y en a-t-il jamais au mois d’août? Les damnés de la terre ne sont-ils damnés que 11 mois sur 12 ? Un reportage diffusé dans l’émission C dans l’air a présenté une cité du Nord où des policiers ont été agressés : c’est un rêve d’urbaniste, avec de petits immeubles et des espaces verts.

Source: Chrétienté Info

http://www.dailymotion.com/video/xcyald_xavier-raufer-qui-sont-les-vrais-pa_news/

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